Chargement...
Revenir à l'accueilRevenir à l'accueil
Données cartographiquesDonnées cartographiques ©2020 GeoBasis-DE/BKG (©2009), Google, Inst. Geogr. Nacional
Données cartographiquesDonnées cartographiques ©2020 GeoBasis-DE/BKG (©2009), Google
Conditions d'utilisation

Découvrez le Québec côté mer

En partenariat avec Bonjour Québec

À partir de la ville de Québec, le fleuve Saint-Laurent vous conduit vers son embouchure, dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie qui vous entraînent dans un voyage magique. Car le trajet est ponctué de sites historiques, géologiques et naturels exceptionnels, dont certains sont précédés par leur renommée internationale. Le Vieux-Québec et son charme européen. Le rocher Percé et son arche parfaite. La route 132, en suspension entre flots et montagnes. Le gisement de fossiles de Miguasha, si précieux qu’il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les îles préservées investies par des colonies de phoques et de fous de Bassan ou les baleines à observer au large. Une boucle inoubliable par monts et mer-veilles…

Jour 1 : Vieux-Québec

Dépaysement progressif pour les visiteurs venus du Vieux Continent qui débutent leur odyssée en douceur : inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le cœur ancien de la ville de Québec a des airs de cité bretonne ! L’ex-capitale de la Nouvelle-France, aujourd’hui capitale du Québec, est la seule ville fortifiée d’Amérique du Nord. Depuis sa fondation il y a plus de quatre siècles, le centre culturel historique de la province a connu, notamment, l’influence des Français et des Anglais. Ils se sont affrontés ici-même en 1759, sur les plaines d’Abraham lors d’une illustre bataille. Aujourd’hui, ces vastes pelouses arborées accueillent de nombreux rassemblements : des événements sportifs toute l’année, des pique-niques aux beaux jours et le célèbre Festival d’été de Québec, avec des dizaines de milliers de spectateurs assistant à des concerts de stars internationales. De la riche histoire de la ville de Québec subsistent des pépites comme la Place Royale et le quartier du Petit-Champlain qui nous propulsent dans l’histoire. La Haute-Ville est gardée par les tours Martello (il en reste trois sur les quatre bâties au début du XIXe siècle) et des remparts érigés dès 1608, qui s’étirent sur plus de 4,5 km. Certaines portions sont d’ailleurs accessibles aux promeneurs. La marche est le meilleur moyen d’explorer l’espace urbain, avec des zones piétonnes comme la très commerçante rue du Petit-Champlain et ses environs. Le Vieux-Port est également propice à la marche et au lèche-vitrine, avec les antiquaires de la rue Saint-Paul. Le quartier conduit naturellement au fleuve qui guide la suite du voyage… Mais avant de prendre la route, on peut profiter d’une balade en bateau avec Croisières AML pour admirer la beauté du Vieux-Québec depuis le fleuve.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • Pour sa vue imprenable sur le Saint-Laurent et son cachet exceptionnel, l’iconique Fairmont Le Château Frontenac est l’adresse incontournable de la capitale. Dans le Vieux-Québec, le restaurant La Bûche permet de s’initier en beauté à la cuisine québécoise traditionnelle.

Jour 2 : Rivière-du-Loup

Sur la rive sud du Saint-Laurent, Rivière-du-Loup est une ville située aux premières loges pour admirer la majesté du fleuve. Les couchers de soleil y sont parmi les plus beaux du monde. La nature, splendide, fait de la région un lieu de villégiature apprécié depuis longtemps. En témoignent les villas patrimoniales du début du XXe siècle du parc de la Pointe qu’on peut découvrir avec le circuit en balado « Histoire de la Pointe » à faire à pied muni de votre téléphone intelligent. À ne pas manquer lui aussi, le parc des Chutes, s’étend sur plus de 50 hectares. Il tient son nom de l’imposante cascade dépassant les 30 mètres de haut. Au large de Rivière-du-Loup, plusieurs îles protégées méritent la visite, comme l’archipel des Pèlerins. Il est même possible de faire une halte pour la nuit sur l’île aux Lièvres ou l’île Verte, dont le phare, érigé en 1809, est le plus ancien du Québec. Tandis que sur les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, c’est le sémaphore lui-même qui héberge les voyageurs. Ils partagent ces bouts de terre au milieu du fleuve avec les colonies d'oiseaux et de phoques. En naviguant jusqu’au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, ce sont les baleines que l’on scrute avec enthousiasme et fascination. Pour l’observation des bélugas, il faudra se rendre sur les rives de l’île du Pot à l’Eau-de-Vie et de l’île aux Lièvres.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • Bien situé à l’entrée de la ville, l’Hôtel Universel / Centre de congrès - Rivière-du-Loup est un bon choix d’hébergement. Côté restauration, Côté Est, à Kamouraska, sert une cuisine de terroir aux saveurs locales.

Jour 3 : La vallée de la Matapédia

C’est une autre espèce aquatique qui fait la réputation de cette région traversée par la rivière Matapédia : le saumon atlantique, avec 3 000 à 5 000 gros spécimens qui fréquentent cette rivière. On les observe notamment à Causapscal, sur le site patrimonial de pêche Matamajaw : son musée est consacré à l’histoire de la pêche. Visitez la nouvelle exposition « Plaisirs de pêche » sur l'histoire de la pêche au saumon dans la région et de Matamajaw qui fut un témoin important de l'époque des clubs privés de pêche au saumon atlantique. À 60 km en aval de Matamajaw, il est par ailleurs possible de naviguer en kayak ou en canot sur la rivière Matapédia, et même de plonger parmi les saumons ! La vallée est également connue pour ses charmants ponts couverts, que l’on emprunte à Amqui, Causapscal et Routhierville. Plus acrobatique, la Via Ferrata de la Chute à Philomène, à Saint-Alexandre-des-Lacs : les fans d’escalade achèvent le parcours par une tyrolienne de 85 mètres de long, après avoir suivi la paroi rocheuse sur 300 mètres pour atteindre le sommet de la cascade, haute de 33 mètres, puis franchi une passerelle suspendue de 50 mètres et un pont de singe. Au passage, ils peuvent contempler de superbes panoramas sur les environs sillonnés par des sentiers balisés pour marcheurs, cyclistes et randonneurs.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • L’auberge L'Ambassadeur permet de passer la nuit au cœur de la vallée de la Matapédia, dans un beau cadre naturel. Et l’on peut se restaurer avec une vue imprenable sur le Saint-Laurent au restaurant Au Goût du Large de l’hôtel Le Gaspésiana.

Jour 4 : La Baie-des-Chaleurs

On garde le cap vers l’est jusqu’au secteur le plus méridional de la Gaspésie. Il porte le même nom que la baie sur laquelle il débouche. Par sa nature et son histoire, le secteur de la Baie-des-Chaleurs possède de nombreux atouts, qui combinent parfois ces deux dimensions. Direction Pointe-à-la-Croix où s’est déroulé un épisode historique marquant : la bataille de la Ristigouche, combat naval en 1760 dans la Baie-des-Chaleurs. Témoin de cet épisode clé de la guerre de Sept Ans entre Français et Britanniques, le Machault, frégate française bien conservée.
Plus à l’est, on remonte dans le temps au parc national de Miguasha, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec d’extraordinaires fossiles qui datent de 380 millions d’années, dont un, unique au monde, le spécimen complet de l’elpistostège watsoni, constituant un immense intérêt scientifique : il symbolise l’évolution qui a conduit la vie de l’eau vers la terre, par l’apparition des tétrapodes, des vertébrés dotés de pattes. Il est présenté dans l’exposition parmi poissons et plantes de l'époque du Dévonien. Grâce à la visite guidée, on découvre aussi une impressionnante falaise fossilifère. L’exploration historique se poursuit au Musée acadien du Québec, à Bonaventure : on se plonge dans les récits et la culture de ce peuple, sachant que trois millions de Québécois ont au moins un ancêtre acadien. Toujours en direction de l’Est, le site historique national de Paspébiac est consacré à l’histoire de la pêche à la morue, une activité cruciale pour la Gaspésie aux XVIIIe et XIXe siècles.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • L’Hôtel Le Francis, situé en bordure de la rivière à saumons Petite Cascapédia, constitue une jolie halte pour profiter de l’environnement naturel. À Carleton-sur-Mer, le Pub St-Joseph de l’Hostellerie Baie Bleue se révèle une table aussi gourmande que chaleureuse.

Jour 5 : Percé

Le rocher Percé, c’est l’emblème de la Gaspésie ! À l’extrémité de la péninsule, la ville, également célèbre pour ses nombreux artistes et artisans, a donné son nom à ce roc posé au large : sa forme si particulière est creusée d’une arche très photogénique. À quelques encablures, l'île Bonaventure est traversée par des chemins de randonnée et abrite la colonie de fous de Bassan la plus accessible au monde. Mais il n’y a pas que les oiseaux marins que l’on rencontre ici. Autre pratique aquatique, la plongée sous-marine, dans l’un des meilleurs spots du Québec. De retour sur la terre ferme, un passage au Géoparc mondial UNESCO de Percé s’impose pour comprendre l’incroyable géologie de ce territoire en se promenant sur les 18 km de sentiers ou en participant au spectacle familial interactif Tektonik. Pour des sensations fortes en toute sécurité, c’est sur la plateforme transparente fixée à 200 mètres de haut qu’il faut se poster, avec un point de vue fantastique sur le rocher Percé.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • L’hôtel-motel Le Mirage offre une superbe vue sur le rocher et l’île Bonaventure. Et on retrouve l’élément marin dans l’assiette de La Maison du Pêcheur, resto spécialisé dans les fruits de mer.

Jour 6 : Gaspé

On reste à la pointe de la Gaspésie avec cette petite ville dont le nom vient de Gespeg en langue de la nation Mi'gmaq, qui se traduit par « fin des terres ». D’où l’appellation donnée à l’événement festif estival qui attire, pendant plus d’une semaine, des milliers de participants et des centaines de talents émergents ou reconnus : le Festival Musique du Bout du Monde, combinant concerts, pièces de théâtre et spectacles de danse. Comme si tout devait s’achever à Gaspé, ce sont les Appalaches qui se terminent ici, dans le parc national Forillon : entre mer et montagnes, falaises et forêts, sorties en bateau et randonnées pédestres, observation des phoques ou des baleines et des orignaux ou des ours. On en prend aussi plein les yeux au sommet du phare de Pointe-à-la-Renommée qui accueille la station Marconi, première station radio maritime en Amérique du Nord. C’est l’un des trois éléments majeurs du patrimoine maritime de la Gaspésie avec le phare du Cap-des-Rosiers (le plus haut du pays, 34 mètres) et le phare de Cap-Gaspé. Autres témoignages du passé : le site d'interprétation Micmac de Gespeg, avec un village du XVIIe siècle recréé, le Musée de la Gaspésie, le Manoir Le Boutillier, dédié à l’histoire de la pêche à la morue, ou encore le Berceau du Canada, qui reconstitue Gaspé comme en 1900, avec taverne et magasin général.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • Le charmant petit hôtel L’Auberge sous les arbres, en plein centre de Gaspé, est très bien situé pour apprécier la ville. Et, pour passer une bonne soirée, la convivialité est au menu du restaurant Brise-Bise au cœur de Gaspé.

Jour 7 : La Haute-Gaspésie

L’itinéraire se poursuit dans la partie nord de la péninsule, au fil de la Route 132, mythique par son tracé spectaculaire : d’un côté, un relief escarpé de montagnes et falaises ; de l’autre le bord de l’eau, à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent. Une vingtaine de kilomètres plus à l’ouest, la route côtière conduit jusqu’à Exploramer, passionnant musée aussi ludique que scientifique : expositions, aquariums et bassins tactiles familiarisent le public de tout âge avec la vie aquatique du fleuve voisin. Du homard américain à l’étoile de mer polaire, en passant par le bernard-l’ermite acadien, c’est tout un monde maritime qui se dévoile.
À Sainte-Anne-des-Monts, on quitte la Route 132 pour emprunter la Route 299 qui dessert le parc national de la Gaspésie et ses 25 sommets de plus de 1 000 mètres d’altitude. Autre halte intéressante, le phare de La Martre, octogonal et en bois rouge : la visite permet de découvrir le système d'horlogerie d'origine qui fait tourner le module d’éclairage, ainsi que l’histoire des lanternes de sémaphores depuis le XVIIIe siècle.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • À Sainte-Anne-des-Monts, les chambres de l’Auberge La Seigneurie des Monts profitent d’une vue imprenable sur la mer. Pour un repas gourmand, direction le Bistrot à vin, resto de l’Hôtel & cie.

Jour 8 : Rimouski

On remonte l’estuaire pour rallier la Pointe-au-Père où se trouvent le 2e plus haut phare du pays et le premier sous-marin accessible au Canada, l’Onondaga. La visite audioguidée fait revivre le quotidien des matelots embarqués dans ce submersible de 90 mètres de longueur : salles des moteurs et des torpilles, couchettes ou encore cuisine. Le site englobe également le musée Empress of Ireland, qui retrace l'histoire et le naufrage du paquebot en 1914. Rimouski, ville animée du Bas-Saint-Laurent, offre une agréable promenade côtière de plus de quatre kilomètres. Sur la rive du fleuve, s’étend, un peu plus à l’ouest, le parc national du Bic où l’on s’adonne au kayak, à la randonnée à pied ou à vélo, à l’observation des phoques comme des cerfs de Virginie. On quitte ensuite le bord de l’eau vers le sud pour se rendre au Canyon des Portes de l'Enfer, long de cinq kilomètres et creusé par la rivière Rimouski : il comporte la passerelle suspendue la plus élevée du Québec (perchée à plus de 60 mètres) et la chute du Grand Sault, haute de 20 mètres.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • Envie de dormir dans une auberge en bois au bord d’un lac ? Le Domaine Valga, à Saint-Gabriel-de-Rimouski, vous comblera ! Vue panoramique sur les îles Bic et cuisine locale vous attendent à l’Auberge du Mange Grenouille.

Jour 9 : Le Témiscouata

Toujours dans les terres, cette région préservée abrite près de mille rivières et lacs. Le plus grand, le lac Témiscouata, est au cœur du parc national éponyme, qui s’étend sur 175 km² : cet immense plan d’eau est, bien sûr, propice aux activités nautiques. Sur sa berge, se dresse le Fort Ingall, reconstitution d'une fortification britannique de 1839. Le site en relate l’histoire à travers des objets d’époque mis au jour lors de fouilles archéologiques et grâce à des animations, dont des démonstrations d’exercices militaires. À une cinquantaine de kilomètres, le Domaine Vallier Robert est à la fois un lieu de production et un Économusée® de l’érable qui produit, à partir de cet arbre emblème du Canada, du sirop et des boissons alcoolisées. Les dégustations sur place sont l’occasion de découvrir ces boissons… avec modération ! Tout autour, les vastes forêts sont parcourues par des sentiers pédestres et plus de 130 kilomètres de pistes cyclables.

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • L’Hôtel 1212 est une étape relaxante et agréable à l’entrée du village de Dégelis. Non loin du lac Témiscouata, l’Auberge du Chemin Faisant mêle gastronomie locale et déco raffinée.

Jour 10 - Hôtel-Musée Premières Nations

Dernière étape de ce road trip, Wendake, à 15 minutes du centre-ville de Québec, - dont le nom vient de l'algonquin « kebec » (là où le fleuve se rétrécit) - , permet de s'immerger dans les cultures autochtones de la province aux côtés de la Nation huronne-wendat. Rien de mieux, et de plus confortable, que de faire une halte à l'Hôtel-Musée Premières Nations, un établissement en bord de rivière qui conjugue modernité et tradition locale : son architecture s'inspire du tipi et de la maison longue et sa déco rappelle le lien sacré qu'entretiennent les Hurons-Wendat avec la nature. Pour approfondir ce contact, l'hôtel abrite un musée consacré à l'histoire et la culture huronne-wendat, qui propose de nombreuses activités (atelier d'artisanat, récits de contes et légendes, visite guidée...). De quoi ouvrir ses horizons en s'initiant à un univers aussi foisonnant que fascinant !

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • Envie de se régaler d'une cuisine authentique et différente ? L'hôtel abrite le délicieux restaurant La Traite qui concocte des plats savoureux inspirés du terroir autochtone.